Mois : avril 2023

JIF 2023 : Eden World Foundation organise un salon de discussion sur l’accès des femmes et filles au numérique

Eden World Fondation vient d’organiser un salon de discussion sur le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour l’égalité des sexes ». A l’occasion, des représentants des organisations nationales et internationales, comme la Monusco, œuvrant dans les droits humains ont réfléchis sur la problématique d’accès au numérique et *l’égalité des sexes. Par la même occasion, cette organisation pour les droits des enfants est revenue sur ses réalisations et son approche de fonctionnement.

Au cours de cette activité des intervenants, experts dans différents domaines sont revenus sur les défis d’accès au numérique par des femmes, mais aussi sur  le thème en rapport avec la problématique d’égalité des droits.

Parmi des orateurs au salon de discussion : Mme Venantie BISIMWA de RFDP, Mme Chantal KIZUNGU de women for women, Esther ATOSHA Représentante Young Women Leaders for Peace au Sud-Kivu ou encore Daniella BAPOLISI.

Pour Mme Venantie BISIMWA du Réseau des Femmes pour la défense des droits et la paix, RFDP, les femmes devraient utiliser le numérique pour à des fins utiles, notamment s’épanouir ou encore l’utiliser pour leur vendre leurs compétences.   

« ….Au-delà de vendre les compétences ou produits, le numérique peut être utilisée pour consolider la paix, sensibiliser à une cohabitation pacifique. Cela demande notamment d’éviter des messages et attitudes de haine,… » fait savoir Venantie BISIMWA

De son côté, John BIARUNGI du Bureau Genre/ MONUSCU le numérique a un grand rôle dans la construction de la paix, de la transmission des valeurs positives. Néanmoins, il invite les femmes et toute la société de faire un usage rationnel du numérique.

« … Beaucoup de gens se sont servis du digital pour se faire un nom dans le monde. Il nous appartient aussi de voir comment bénéficier des avantages de la technologie de l’information et de la communication… »confie John BIARUNGU

Intervenante au salon, Mlle Esther ATOSHA invite les jeunes filles à bien utiliser le numérique afin de se cultiver et de nouer des relations utiles avec le monde extérieur.

« Avec le numérique, c’est possible aujourd’hui de décrocher un travail , d’obtenir une bourse d’étude. Moi par exemple, je suis mes cours en ligne grâce à l’utilisation de la nouvelle technologie de l’information et de la communication, NTIC » confie Esther ATOSHA

Cependant, celle-ci fustige le coût élevé du numérique en République démocratique du Congo, RDC.

Et face au défi d’accès à la NTIC, Daniella BAPOLISI propose que la création d’emploi chez les jeunes afin de leur permettre d’avoir des moyens pour se procurer des appareils, ou encore, des mégas.

Par ailleurs, celle-ci estime qu’il est aussi important de combattre l’analphabétisme des femmes et filles afin que celles-ci aient la facilité d’apprendre comment utiliser cette technologie.

Présentation d’Eden World Foundation et contexte de l’activité

La Directrice Régionale Adjointe d’Eden World Foundation,  Nzita Mavinga Clémence fait savoir que ce salon de réflexion est organisé par le programme « Eden Genre » dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes.

« Eden Genre » est un programme qui vise à faire valoir et faire entendre la voix de la jeune fille, de promouvoir ses droits et lutter contre toutes formes de violences faites aux femmes.

« Dans le cadre d’Eden Genre, nous avons lancé un centre d’encadrement de jeunes «  filles mères » victimes d’abus sexuels, âgées de 12 à 17 ans, dans la chefferie de KAZIBA. Elles sont formées dans divers métiers : coupe-couture, vannerie, leadership et entrepreneuriat » confie Nzita Mavinga Clémence

Dans la foulée,  elle fait savoir que leur organisation a aussi le programme : « Eden Scolarité » pour assister les enfants démunis et orphelins en frais et fournitures scolaires. Elle précise qu’au moins 850 enfants ont été scolarisés depuis 2028.

Sur la liste des programmes, elle indique le programme : « Eden Santé » pour promouvoir la santé et le bien-être de l’enfant par la commercialisation de la farine ABANA.

Enfin, elle fait savoir qu’il y a aussi le programme « Eden Justice » qui mène des plaidoyers, sensibilise sur les droits des enfants et forme des défenseurs des droits de l’enfant.

Signalons qu’Eden World Foundation axe principalement ses activités sur la promotion et le respect des droits de l’enfant, avec que la conviction que l’accès à l’éducation et à la santé sont deux objectifs du Développement Durable qui doivent changer toute la communauté.

Déo CIKURU

Sud-Kivu : L’organisation Éden World Foundation produit 4 défenseurs des droits de l’enfant

L’organisation Eden World Foundation vient de clôturer la formation de la cinquième édition des défenseurs des droits de l’enfant pour mener à bien la lutte au service des sans voix. C’etait lors d’une cérémonie tenue le dimanche 18 décembre 2022 dans la ville de Bukavu.

Durant 3 mois de formation, ces défenseurs des droits des enfants ont été outillés sur différentes notions sur la protection de l’enfant avec référence à la convention relative aux droits des enfants et la loi portant protection des droits de l’enfant en RDC,

Ainsi,ces jeunes défenseurs des droits des enfants ont été préparés à bien comprendre les problèmes auxquels les enfants sont confrontés pour parvenir à y apporter des solutions pour leur bien-être par des stratégies, en vue de mieux entreprendre des actions.

Pour clôturer cette formation, 4 défenseurs des droits humains ont défendu leurs travaux de recherche sur plusieurs thématiques dont : « l’utilisation des enfants dans les travaux lourds: cas de chantiers de construction par Brigitte Nabami, l’exploitation socioéconomique des enfants mineurs dans la ville de Bukavu, avec Munguakonkwa Matabishi Moïse, la protection en faveur des enfants migrants et réfugiés par Balezi Alika Perles et la situation des enfants accusés de sorcellerie par Asifiwe Gaël»

A cet effet, Balezi Alika Perles, jeune défenseure des droits de l’enfant, se réjouit de cette formation et remercie Eden World Foundation pour cette formation qui va l’aider à porter haut la voix des enfants.

« On est à Bukavu des enfants font de travaux lourds, tout cela va à l’encontre des droits qui sont prévus pour eux. On s’engage à dénoncer ces violations de droits mais aussi à faire dans la mesure du possible une collaboration avec les autorités compétentes pour que cela prenne fin ou diminuer. » 

Occasion pour Joan Bachoke, directeur et fondateur de l’organisation Eden World Foundation, de féliciter ces nouveaux défenseurs des droits des enfants avant de les inviter à travailler pour la cause des enfants.

« La vision d’Eden World Foundation repose sur les quatre grands principes de la convention internationale aux droits des enfants qui sont la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, la survie et le développement, la participation de l’enfant. ».

Et de poursuivre :

« Parmi les moyens d’action, nous avons la publication des magazines, bulletins, mémoires,(.… )La sensibilisation et formation des élèves des écoles primaires et secondaires,(… )En général, toute initiative propre à la création d’une société accueillante, protectrice et bienveillante pour les enfants,… »

Également, Eden World Foundation a profité de cette occasion pour présenter ses différents projets dont le centre d’encadrement des filles-méres à Kaziba(Formation en coupe et couture, l’alphabétisation, le tissage des paniers…) pour assurer l’autonomie de ces dernières.

Et aussi le projet de construction d’une école à Nyangezi pour contribuer à l’éducation des enfants démunis, grâce au système de parrainage. 

Ensuite le projet de production de la farine pour combattre la malnutrition des enfants.

Cette activité s’est clôturée par la remise des brevets aux nouveaux défenseurs des droits des enfants après débat avec les membres du jury et l’assistance venu pour la circonstance

En rappel, Éden World Foundation, est une organisation des jeunes, élèves et étudiants oeuvrant dans la promotion des droits des enfants depuis 2013 dans la province du Sud-Kivu.

Par Loni Irenge Joël pour le Réseau des journalistes Amis de l’enfant ( RJAE/Sud-Kivu)